Aujourd’hui, je suis reçu sur les Champs-Elysées par Elodie Carpentier, co-fondatrice de Le Rouge Français. Vous ne le verrez pas en nous écoutant, mais Elodie arrive dans la salle d’enregistrement dans un ensemble rouge vif. Elodie est à l’aise, comme tous ces entrepreneurs qui connaissent leur projet par cœur. Je l’ai écoutée me raconter son histoire, l’histoire du Rouge Français. Plus elle se dévoilait, plus je comprenais où elle voulait aller, plus je me disais : « ce projet est génial. »
Mesdames, mesdemoiselles, vous avalerez 4kg de rouge à lèvres dans votre vie. En mangeant votre croissant ou en avalant votre café. 4kg ! On pourrait en rire ou s’en moquer si Elodie ne m’avait pas dit que dans ces 4kg se trouvent des substances colorielles – celles qui font la couleur – potentiellement dangereuses pour votre santé, voire carrément interdites dans d’autres industries comme l’agro-alimentaire. Un exemple ? Le dioxyde de titane. C’est vrai qu’à l’origine vous n’êtes pas censées les manger vos rouges à lèvres. Donc on laisse faire.
Avec le Rouge Française, Elodie veut changer cela et colorer ses rouges à lèvres à partir de plantes et de fleurs. Et la voilà en train de nous raconter ses balades avec sa grand-mère, ses premières macérations dans sa cuisine, comment convaincre un industriel normand de définir ses process de fabrication et Occitane de sponsoriser son laboratoire. Vinrent ensuite ses brevets, l’argent qu’elle lève et qu’elle dépense, ses premières ventes online et ailleurs. Et j’en passe.
Comment une industrie vieille comme le monde – se faire belle – peut-elle être disruptée à ce point ?
Ecoutez l’histoire folle, l’histoire belle, l’histoire incroyable du Rouge Français. Et courez acheter ses produits !
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Un podcast co-réalisé avec Agnès Guillard.
Bonne écoute !
